Zurich, le 6 avril 2022 – Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies a publié lundi un rapport consacré à la lutte contre le changement climatique. Il examine la réduction des émissions nocives pour le climat dans les domaines de l’énergie, de la mobilité, de l’alimentation et de l’agriculture.

Les chefs et cheffes de file scientifiques du GIEC indiquent clairement dans le rapport que les gouvernements n’en font pas assez au niveau national, alors que les «émissions de CO2 n’ont jamais été aussi élevées dans l’histoire de l’humanité». Selon le rapport, les émissions devraient être réduites de moitié d’ici 2030, par rapport au niveau de 2019, afin d’éviter que le réchauffement climatique ne dépasse 1,5 degré. Un dépassement aurait de graves conséquences pour les êtres humains, les animaux et les écosystèmes mondiaux. Ce pas gigantesque nécessite toutefois un changement de système dans toutes les industries, allant de pair avec des réglementations plus strictes, un contrôle accru et une modification des formes de financement ou de subventionnement. Le rapport donne toutefois de l’espoir et présente un aperçu des solutions climatiques réalisables et abordables.

Josef Pfabigan, Président du conseil d’administration de QUATRE PATTES, considère que c’est surtout à l’industrie alimentaire mondiale de s’engager pour arriver à un changement : 

Informations de fond
Le troisième et dernier volet de ce sixième rapport (AR6) souligne la nécessité absolue de prendre des mesures drastiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de stopper le changement climatique et d’empêcher sa détérioration à grande échelle. Un récent rapport du GIEC a conclu que les effets de la crise climatique, tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, les sécheresses et les inondations, sont déjà plus fréquents et plus importants que ce qui avait été admis jusqu’à présent. Le rapport final sera publié en octobre 2022.