Le peuple suisse pourrait corriger la décision du Conseil des États
Depuis sa création, QUATRE PATTES lutte contre la vraie fourrure
Zurich, le 14 octobre 2022 – QUATRE PATTES soutient l’initiative relative à l’interdiction d’importation des produits en fourrure provenant d’animaux victimes de cruauté. Le Conseil des États a rejeté cet été l’interdiction d’importer de la fourrure par 25 voix contre 19. Il appartient donc maintenant à la population suisse de corriger cette décision catastrophique. L’organisation mondiale de protection des animaux se bat contre la fourrure véritable depuis sa création en 1988.
1988 – Le fondateur de QUATRE PATTES, Heli Dungler (†2020) a pour la première fois visité une ferme d’élevage d’animaux à fourrure en Autriche. Les regards angoissés et apathiques des renards et des visons enfermés dans d’étroites cages grillagées sont restés profondément gravés dans sa mémoire.
La souffrance de ces animaux l’a ému à un tel point que, peu de temps après, il a fondé l’organisation de protection des animaux QUATRE PATTES.
Les besoins des animaux sont systématiquement ignorés
De nos jours, les fermes d’élevage d’animaux à fourrure appartiennent à l’histoire en Autriche et en Suisse. Mais plus de 30 ans plus tard, près de 90 millions d’animaux meurent encore et toujours chaque année d’une mort absurde, uniquement pour finir en accessoire de mode. Depuis leur naissance, ces animaux ne connaissent qu’une vie derrière des barreaux, ne peuvent laisser libre cours à leurs besoins naturels et meurent dans d’atroces souffrances. Chaque année, environ 350 tonnes de vraie fourrure sont importées en Suisse. Plus de la moitié de ces fourrures proviennent de Chine, où les animaux sont élevés dans des conditions épouvantables. En Suisse, de telles formes d’élevage relèveraient clairement de cruauté envers les animaux, mais d’innombrables vestes, bonnets et gants fabriqués avec de la fourrure véritable produite dans de telles conditions ignobles sont importés.
La population suisse est favorable à une interdiction des importations
Plus de 80 % des Suisses et Suissesses estiment que la détention et la mise à mort d’animaux pour l’obtention de la fourrure destinée à l’industrie de la mode sont inacceptables, comme l’ont démontré plusieurs sondages ces dernières années. Bien que le Conseil national ait adopté une motion déposée en décembre 2019 par 144 voix contre 31, tenant ainsi compte du souhait de la population suisse, le Conseil des États a malheureusement ignoré la volonté populaire et a fait basculer cette motion. Il appartient désormais à la population suisse de corriger cette décision et de marquer un tournant décisif dans l’histoire du bien-être animal.
100’000 signatures valables suffisent pour soumettre l’initiative à la votation populaire.
C’est la raison pour laquelle QUATRE PATTES exhorte la population suisse à signer cette. www.pelz-initiative.ch/initiative/
Sylvie Jetzer
Communication Suisse+41 43 501 57 49
QUATRE PATTES – Fondation pour la protection des animaux
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Au sujet de QUATRE PATTES
QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et des amis, l'organisation plaide pour un monde où les humains traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Les campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – tels que les ours, les grands félins et les orangs-outans – vivant dans de mauvaises conditions de détention ainsi que dans les zones de catastrophe et de conflit. Avec des bureaux en Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bulgarie, France, Kosovo, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Thaïlande, Ukraine, USA et Vietnam ainsi que des refuges pour animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions durables. La Fondation est en outre un partenaire d'Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours sauvés de mauvaises conditions de détention un environnement adapté à l’espèce.