La FAIM DANS LE MONDE
Plus nous mangeons, moins nous nourrissons de gens. Le passage à un régime à base de plantes peut-il aider à nourrir le monde ?
Plus de 820 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Il y a néanmoins assez de nourriture pour nourrir chaque être humain vivant sur notre planète. Alors pourquoi tant de gens ne mangent pas à leur faim aujourd'hui ?
L'une des principales causes de la faim dans le monde est liée à la production d'aliments d'origine animale tels que la viande, les produits laitiers et les œufs. Nous disposons d'une quantité suffisante d'aliments végétaux pour nourrir toute la planète, mais nous les cultivons pour nourrir les animaux, et pas les êtres humains. Cela vaut également pour les pays du tiers monde.
Pour produire de la viande et d'autres produits d'origine animale tels que le lait, le fromage et les œufs, le bétail a besoin d'aliments comme le blé, le maïs, le soja et l'orge. Cependant, la production de fourrage pour animaux n'est pas le seul aspect problématique de l'élevage, qui nécessite par ailleurs d’énormes ressources supplémentaires au niveau des terres, de l'eau et de l'énergie. Ajoutons à cela l'énergie nécessaire pour transporter les animaux jusqu'à l'abattoir afin de les mettre à mort et de traiter leur carcasse. Par conséquent, lorsque vous mangez un steak de bœuf, vous consommez environ 160 fois plus de terres, d’eau et de carburant que si vous mangiez un repas végétarien.
43%
des terres agricoles dans le monde sont utilisées pour produire
du fourrage pour animaux à l'échelle mondiale.
La production de céréales et de fourrage - les aliments concentrés ne sont pas la solution
Le moment est venu de s'interroger sur l'orientation future de l'élevage conventionnel. Il est urgent d'investir dans des solutions qui nourrissent notre société, qui sont économiquement viables et qui respectent l'environnement et le bien-être des animaux.
Tout le monde peut contribuer à l'amélioration de la situation à l'échelle mondiale. Il suffirait pour cela de choisir le menu de nos repas de manière plus avertie, de nous tourner vers des alternatives végétales et de réduire progressivement notre consommation de viande. Chacun pourrait ainsi réduire son empreinte écologique et contribuer à aider la planète, les êtres humains et les animaux de manière positive et éthique.